Guide officiel de l'exposition internationale Turin 1911

-40contiennent de belles ceuvres - de Sassoferrato, de Dolci, de Maratta. Dans la salle XVII, destin€e a l'Ecole Bolonaise apres la Renaissance, iious trouvoiis les iioms c61ebres de Guercino (,±'.epfapt Prodigue, Salute Fyungoise Romalne) ct de Donchchiin= (_.L_'_i.gyjoulture,, L.'A st_roTbond.e et L'Architect;ye). La salle xvii:i, destinee aux 6coles Bolonaise, Emilierme, G6noise et Napolitaine, nous pr6sente deux ceuvres remarquables : 1e B¢¢jG%e de /Gs%s, par Salvator Rosa et S¢?.7¢¢ P?.e"e 7G¢e7¢/¢%¢ (pag. 62) par Annibale Carracci. Nous trouvons, au contraire. 1a c€lebre Ecole V6nitienne dams les salles XIX et XX, oti nous admirons des toiles de Tintoretto (I,a ryG.%£.¢g) , de Veronese (fl4¢y¢.e-fl4¢deJGa.%e lavant les pieds du Sauveur, I)¢%¢G. 1.ecevant la pluie d'or), de Bassano (£¢ /of`gG de J'c¢Jcc!c.%) ; et enfin la sane XXI renferme des tableaux representant les batailles des princes de Savoie (dix batailles du prince Eugene, peintes par Huchtemburg; trois batailles de Charles-Emmanuel Ill, dont deux peintes par I,a Pegora et l'autre par Verdussen/. IIes Monuments. On ne peut parler des Moiiuments de Turin sans rappeler toiit d'abord celui a: Emma%%el-Philibeyt , YiLdr mirable statue 6questre, chef-d'ceuvre du sculpteur C¢y/o J14czyoccfae#a., qui s'€leve au milieu de la place Sam Carlo. Le glorieux prince arrete d'un geste 6nergique son puissant coursier, tout en remettant clans le fourreau 1'6pee qu'il avait tiree pour la bataille de St. Quentin. Cheval et cavalier out et6 fondus a I,ondres par Didier. Ce monument, 6lev6 en 1838 sur 1'ordre du roi Charles-Albert, porte deux bas-reliefs repr6sentant, l'un la bataille de St. Quentin, 1'autre Emmanuel-Philibert en train de recevoir dams sa tente le trait6 de Cateau-Cambr6sis. Apres avoir donne ainsi a 1'ceuvre de Marocchetti la place

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