--- 2?-7 - Ayres et Rosario aux Andes, vivent et travaillent, soutien de la grandeur de 1'Argentine, des Italieus de toutes les provinces. Les pavillons etrangers de la rive droite du P6 ne pouvaient avoir de plus digne couronnement que l'exposition de 1'Etat qui a donn6 l'hospitalite a notre plus grande colonie d'outre-mer. Le Ohateau d'eau. I,a revue des edifices de 1'Exposition est finie. 11 ne nous reste plus qti'a leur dire` adieu, en les embrassan~t tous d'un regard, en une vue g6nerale, du haut du Chateau d'eau. Repassons une derniere fois le pont monumental, entre la gloire de ses Victoires, dams la lumiere sereine, tranquille du matin ou dams celle plus chaude et tout embrasee du coucher du soleil. Remontons le grandiose escalier, aux 3oo degres monumentaux, entre les deux sveltes campaniles; voici l'6norme nappe d'eau qui se pr6cipite sur la pente fraiche, avec un murmure argentin, imposante par sa largeur de 4o metres, comme la grande cascade de la Toce a la Frua, clans nos Alpes d'Ossola. Notre vue est 6gay6e la-haut, sur la colline, par des st€itues allegoriques. I,a TG%¢Gy¢%ce, la Co%s¢¢%ce, 1a /%s¢€.cG, 1a S¢gesse du fronton nous enseignent les principales vertus, celles qui sont les bases de 1'existence, celles qui nous tracent la route sfire pour atteindre, dams la lutte pour la vie, le but glorieux et certain. I,a P"/yG.e colossale qui occupe la grande niche du nrilieu, au plus haut faite de l'Exposition qu'elle couronne, nous rappelle une incontestable verite: c'est en se groupant a l'ombre du drapeau sacr6, du drapeau de la terre qui les a vus naitre, qui leur a donn6 une commune origine, une langue colrmune et de communes aspirations, que les peuples peuvent prosperer et s'elever a une veritable grandeur.
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