- 189 - en Lombardie un peu plus de Ioo d'organis6s, en Piemont et en I,igurie 15o environ, en Emilie 35o; 1e lninimum se trouve clans la V6n6tie et en Sardaigne avec un |]eu plus de 5o. En passant a 1'agriculture, sun Iooo laboureurs nous en avons en I+igurie a peine Io d'organises, en Piemont 4o, en I+ombardie 5o, en Sicile 8o contre 125 pour 1'industrie, clans les Abruzzes et les Pouilles Ioo contre 8o dams 1'industrie, clans 1'Ernilie 3oo contre 35o; dams la V6netie il y a presque balance avec 5o contre 6o. Ces chiffres nous expliquent, par exemple, 1a fr6quence des greves agraires, des luttes a outrance entre propri€taires et associations en Emilie . I,a proportion 61ev€e des agriculteurs organis€s clans la BasseItalie derive certainement du fait que 1'industrie agricole est presque la seule de ces regions. Des tableaux speciaux expliquent le phenomene de 1'immigration p6riodique interieure des cultivateurs vers t( 1'Agro romano )), vers la Maremme de Grosseto et vers le Pla,teau des Pouilles a 1'epoque des r6coltes. Passons au cyGd¢.¢. Nous lisons, a gauche, de nombreuses dorm6es statistiques qul montrent tout le chemin parcouru en ltalie par 1'6pargne pendant ces dernieres annees. I,es Caisses d'6pargne ordinaires avaient le 31 decembre I9Io pour 25oo rillions de depots, tandis qu'en 1891 ces dep6ts ne montaient qu'a 12oo millions. I,e capital depose a donc plus que double en vingt ans. Quant aux B¢%g%Gs ¢o¢%Zc%.yes on peut etudier un interessant parallele entre les Banques italiennes (type I,uzzatti) et les Banques allemandes (type Schultze-Delitzsch). Glanons les donnees les plus importantes : 1es B anques populaires italiennes sont au nombre de 69o, avec 5Io.222 associ€s; 1es Banques allemandes sont au nombre de Io22 avec 627.192 associes; 1a moyenne pour chaque Banque italienne est de 726 associes, ta.ndis que pour les Banques allemandes elle est seulement de 614. I,e capital verse est, en chiffres ronds, de 98 millions pour les Banques italiennes (147 mille francs en moyenne pa.I banque); pour les Banques allemandes, de 268 millions (263. mille francs pal banque). I,es reserves sont de 57 millions pour les Banques italiennes (86 mille francs par banque) ; povir les allemandes, de Ill nmlions (Iog niille francs par banque). I+es d€p6ts atteignent pour les \Banques italiennes 971 millions (I million 4o7 mille francs par banque); pour les allemandes, I milliard 324 millions (I niillion 296 mille francs par banque). I+es prets et escomptes pour I9o8 s'61event pour les Banques italiennes a I milliard 689 rillions (2 Inillions 549 mille francs par banque); pour les allemandes, a 2 ndlliards 369 mille francs (2 millions 312 ndlle francs par banque). I+es int6rets bmts de 1'exer-
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