Guide officiel de l'exposition internationale Turin 1911

- 141 - couloir, garde par les bouches longues et fines des couleuvrines. pi.etes a 6tre maniees par les hommes d'armes du corps de garde voisin. Mais aujourd'hui nous sommes en temps de paix et le vieux manoir accueille courtoisement les visiteurs ; ils peuvent s'avancer librement pour en observer la structure interieure et les mysteres caches. Le couloir des soldats communique avec la cowy dw c¢c£Jc3o", reproduction merveilleusement exacte de ce joyau d'art nail et pieux qu'est la cour du chateau de Penis. Sc".7¢¢-Geoyges, terrassant le dragon du haut de son cheval blanc, inspire la confiance de liionter, sous sa protection, 1es deux bras d'escaliers qui menent aux galeries sup6rieures. I,es galeries de bois font le tour de la cour et racontent, avec leurs Saints, avec leurs devises et leurs blasons, toute 1'histoire du Moyen-age, fraiche, vive et parlante comme si elle etait d'hier. Les /cbwco„s encapuchonn6s attendent inpatients, de la balustrade de la galerie la plus haute, le moment d'etre poses sur le poing pour la chasse. I,a s¢ZJe des soJdcz¢s, reproduction de celle de Verres, avec les planches pour lits, avec le ratelier garni d'armes defensives et offensives, pointues, coupantes ou contondantes, communique avec la ce%.sG.7¢G, inspiree pa,r celle du chateau d'Issogne. La cuisine, dont les vofites se croisent pittoresquement, est divisee en deux parties; 1'une est pour les domestiques, 1'autre pour le seigneur. Rien n'y manque; cette cuisine que nous nous etions figur€e, comme en general 1a vie du moyen-age, grossiere et primitive, est au contraire fournie de tout le comfort n6cessaire pour preparer un bon repas. Tout y est: le ¢czssc?-¢J¢!s, le ¢t4€.js, 1e /o"y oh 1'on cuisait ce bon pain de famille, savoureux et tendre, que nous ne connaissons plus aujourd'hui. 11 y a meme un goflt artistique, une recherche du beau, depuis les chaises a bras jusqu'au lavabo joliment historic en forme de chateau muni de tours, que nous chercherions en vain clans mos cuisines bourgeoises. Passons de la cuisine a la sczJze a owcz73gey seigneuriale, bien abritee par les cloisons de bois, avec le plafond, la chemin€e, 1es parois ornementees, 1es cr6dences de bois sculpt6 destin6es a supporter le poids des amphores et des sanguers, avec la tribune des iiiusiciens qui egayent le banquet d'air3 et de chants. `1, '. R. Weissbrod Pianos et T® i a rl a = Pianos a queue Fo593Fs]sQ:uER°oEEpiEH8guft EISENBERG en Thuringe Les plus hautes distinctions. M6dai]1es de ministeres, etc.

RkJQdWJsaXNoZXIy MTUzNDA1OQ==