celui de yc3y7¢s qui veille fierement sur la vall€e du Challant, et le chateaux de Fc''7%.s qui s'6tale au contraire gaiement sur un plateau charmaiit, le long des rives fleuries de la Doire. Sous le portique, a droite, a moiti6 chemin de la mont€e, dorment, inactives pour le moment, pendant la grande fete du travail qui a assoupi toutes les coleres et les inimiti6s des chatelains, 1es ariiies, depuis la gi-ande catapulte, destinee a lancer des pier-1-es, jusqu'au tas d'ai-baletes et d'arcs pour decocher des fleches. I<a herse est levee, 1e pont-1evis baisse et la massive porte de fer, renforc€e par les tetes d'6normes clous, surmont€e pal. les armoii-ies du Comte Rouge, laisse le passage libre. On penetre dams un grand couloii-, garde par les bouches longues et fines des couleuvi-ines. pretes a etre maniees pal- 1es hommes d'armes du corps de garde voisin. Mais aujourd'hui nous sommes en temps de paix et le vieux nianoir accueille courtoisement les visiteurs ; ils peuvent s'avancer librenient pour en observer la stl-ucture interieure et les mysteres caches. I,e couloil-des soldats communique avec la coe4y czt4 c¢¢£ecL#, reproduction merveilleusement exacte de ce joyau d'art nalf et pieux qu'est la coui-du chateau de Penis. Scz7.„£ Gc}o7gcs, terrassant le dragon du haut de son cheval blanc, inspire la confiance de moliter, sous sa pi-otection, les deux bras d'escaliers qui menent aux galeries sup6rieures. I,es galei-ies de bois font le tour de la cour et racontent, avec leurs Saints, avec leurs devises et leurs blasons, toute 1'histoire du Moyen-age, fraiche, vive et parlante comme si elle etait d'hier. I,es /cze"o7¢s encapuchonn6s atteiident inipatients, de la balustrade de la galerie la plus haute, le moment d'etre poses sur le poing pour la chasse. La sczJJe des soZcZczjs, reproduction de celle de Tei.I.a:s, aiTec les planches pour lits, avec le 1-atelier garni d'ai-mes defensives et offensives, pointues, coupantes ou contondantes, communique avec la cc%.sz."e, inspii-ee par celle du chateau d'Issogne. La c`uisine, dont les vofites se croisent pittoresquement, est divis6e en deux parties; 1'une est pour les domestiques, l'autl-e pour le seigneur. Rien n'y manque; cette cuisine que nous nous €tions figur6e, comme en g6n6i-al 1a vie du moyen-age, gi.ossiere et primitive, est au contraire fournie de tout le comfoi-t n6cessaii-e pour pr€pal.el-un bon 1.epas. Tout y est: 1e ¢czsse-¢/czZs,1e ¢w3.Zs, le /o"y ori 1'on cuisait ce bon pain de famille, savoureux et tendre, que nous ne connaissons plus aujourd'hui. 11 y a meme un go fit artistique, une recherche du beau, depuis les chaises a bras jusqu'au lavabo joliment historic en foi-me de chateau muni de tours, que nous chercherions en vain dams mos cuisines boul-geoises. Passons de la cuisine a la s&//e ci 77¢cz7¢gcy seigneui-tale, bien abritee par les cloisons de bois, a\tec le plafond, la cheminee, 1es pal.ois -Ilo ---
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