t -74C'est a S. E. Stolypine, 1e bien regrett6 PI.6sident du Conseil des Ministres, qu'on doit adresser la premiere pens6e de gratitude, et a, lui avant tous, car il n'a eu que le temps de voir son ceuvre achev6e. Une main perflde, execrable, le frappait mortellement, en enlevant ainsi a la Russie un de ses fils les plus d6vou6s et un de ses bienfaiteurs leg plus grands. Les Hxpositions de l'Etat, qui devaiient constituer la plus importante partie de la Section Russe, exigeaient beaucoup de soins de la part de tous leg Ministres, chacun dams ses attributions propres. Les produits des sels et ta,bacs, 1es revenus` de la R6gie, qui forment la soul.ce principale de la richesse de l'Etat, 1'alcool, les allumettes, les papiers de 1'Htat devaient dignement figurer a Tul`in. Ce tut en cela que s'expliqua l'ceuvre du Ministre des Fina,noes, a. T1. Wl,a,di,mar Kchowt%off . 11 6tait n6cessaire de faire connaitre a Turin, d'une maniere plus complete, 1'importance du commerce russe, pour ob6ir a,u sentiment d'orgueil bien naturel qu'avaient suscit6 les admirables pl.ogres r6alis6s en peu de temps, et au desir 16gitime de l'am61iorer et de le faire progresser par les relations italo-I.usses. Cette ceuvre r6ussit parfa,itement gra,ce aux soins de S. E. Sergre r6owoo7Le#, Ministre du Commerce et de 1'Industrie. Finalement S. E. Kpr¢t7oc7t6i.toe, le Ministre de 1'AgI.iculture, pr6paTra les expositions des produits de la campagne cultiv6e (c6I.eales, plantes textiles, fruits, etc.) et des forets. Tout le monde sait que ces productions sont le champ d'action oti la Russie tl.iomphe, et qu'elles rendent fort importantes ses relatioris commerciales avec 1'6tranger, sp6cialement avec l'Italie. A c6t6 de 1'ceuvl.e de 1'Etat et des (( Zemstvos )), organes administratifs provinciaux, deva,it se d6ve]opper a Turin une initiative priv6e. Les producteurs industriels et les commer€ants Pusses, qui avaient tl`iomph6 d6ja, en 1906 a l'Exposition de Milan, d6sira`ient faire voir au
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