-68Mats ces classes ne sont plus partag6es corime auparavant par des bal.rieres infranchissa`bles ; parmi elles on n'apergoit presque plus de contraste d'int6rets. A present, la noblesse du travail et de l'industrie d6pa,sse en quelque sorte la noblesse du sang ; par la` puissante volont6 du grand Alexandre, l'esclava-ge de la glebe a disparu depuis un demi-si6cle ; 1e paysan russe, le fort, tenace, et patient owow/.¢fo, fidele a sa, religion et a son Hmpereur, jouit de la. terre qui lui appartient 16gitimement, et dont une sage ol.ganisation lui a, assure la propri6t6. Toutes les classes de la soci6te sont maintenant fondues ensemble ; elles concourent dams une g6n6reuse union a, la grandeur et au bien-etre de l'I]ta`t. Cet heureux I.6sulta,t a 6t6 obtenu par le changement constitutionnel de ces dernieres ann6es. Le gouvernement absolu 6tait une institution politique, s'adaptant tres bien au caractere de la Russie ; c'6ta.it le d6rivatif direct et n6cessaire de son histoire. Mais lorsque des dourants nouveaux et modernes se firent sentir clans son organisme s6culaire, S. M. 1'Empereur Nicolas 11, l'initiateur de l'ceuvre pacifique des Conf6I.ences de La Haye, n'h6sita point a concedel. la constitution a son peuple dens la mesure et clans la folme qui lui convenait le mieux. Ainsi la Douma, le Parlement Russe, d6veloppa dams le cercle de ses attributions une action tout a fait bienfaisante en faveu-r de lat Russie, et I.esserra` plus intimement les liens entre le peuple et son Souverain. Le bien-etre social du peuple est for.m6 de nombl.euses am6liol]ations. Les I.outes, les chemins de fer, les lignes de navigation, le t616gI.aphe, le t616phone,1es postes, l'6clairage public et priv6 sont autant d'616ments du bien-etl.e; a cela nous devons ajouter les mesures d'hygiene et les ceuvres de bienfaisance pour les indigents. A cet 6gard la Russie a
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