-36gnore pas non plus que tous les IEtats industriels, en instituant la culture de cette plante dams des colonies appropri6es, tachent de se d6livrer le plus tot possible de ce joug. Sup ce chemin se sont avand6es leg premieres la France et la. Russie, da.ns une 6poque difficile pour leg manufactures de coton, 1orsque la guerre civile des Htats-Unis (18611865) a`ri.eta l'exportation a l'6trangel. du coton am6ricain. La Russie fut plus tenace et on peut dire qu'elle a gagn6 une belle bataille. Le Turkestari russe, sup les bonds des deux affluents du lac d'Aral, l'Amu-Daria et le Syr-Daria, avec ses immenses plaines, favoI.is6es par un climat tres doux, oh des les temps anciens croissait un coton special de qualit6 inf6rieure, fut le champ d'essai; le type tut am6lior6 avec l'introduction des especes am6ricaines, la culture fut intensifi6e et l'on ne s'al.reta qu'aujourd'hui. Iies efforts ont 6t6 coui.onnes par le succes ; la Russie a present peut se consid6I.er 6mancip6e de l'6tranger pour une bonne partie de ses besoins. En effet, contre une importation annuelle de 195.000 tonnes, la pl.oduction du Turkestan (dams les provinces de Fez.ghana, Sama`rkand, Syr-Daria, et Transcaspienne) et de la Transcancasie atteint 200.000 tonnes, sup 200.000 hectares environ de terrain. De cette maniere l'industl.ie cotonniere russe, d6jal florissante, a toujours une plus grinde impulsion. vers le progres, les fabriques se multiplient, 1es produits se r6pandent toujours davantage, et le jour n'est pas loin, on ]a Russie n'importera, plus les produits des manufactures 6trangeres. Le probleme du coton et des autres produits tropicaux du Turkestan est confi6 paLr le Gouvernement a un Comit6 competent et actif dont le PI.6sident est S. E. Basile de Timiriaseff. L'ceuvre du Comit6 consiste dams l'irrigation des steppes de cette terre fertile. Nous nommel.ons, en diernier lieu, la so6e.
RkJQdWJsaXNoZXIy MTUzNDA1OQ==