- 224 - 4) L'ai't;o¢"6 vient tout d'abol.d, avec une moyenne de 20 a 30 mille tonnes d'une valeur d'environ 4 millions de francs : dams le premiel. semestre 1911, tonnes 12.150. Pour l'avoine, 1a premiere place revient a present al l'Argentine. 5) L'impol.tation du owc!b.s est destin6e a croitre bient6t, vu la gra`nde consommation de ma\is en Italie. I]n 1908 on en a import6 5700 tonnes de la valeur de 800.000 francs; en 1910, d6ja 30.000 tonnes. Une grande ressource a 6tudier, ce serait le transport a bas prix du mats avarie pour les distilleries italiennes. 6) Tres pen considerable est 1'importation de l'orge (en 1910 2.736.000 francs), et du 8e¢grze. 7) Plus ,impol.tante est celle des Z6'g"77oes seo8, od la Russie a la premiere place, aLvec 17.00.0 tonnes (1908), de la valeur de 3.800.000 frs. 8) Les bo¢sso"8 de toutes sortes occupent la, deuxieme place : de 3.900.000 francs, en 1905, elles ont inont6 a 5.800.000 en 1909. 9) Les coco7i,s constituent une notable source d'importation russe, et cela donne une bonne id6e soit de l'industrie de la\ soie en Russie (industrie dent nous nous sommes d6ja occup6s), soit de la meme in- . dustrie.da,ns 1'Italie, en sa qualite de grand centre pour le travail de la sole. Cette importation, cependant, est en diminution a cause du d6veloppement que prend cette industrie en Russie. En 1905 leur valeur 6tait de 12.400.000 Ira,ncs et en 1907 de 22.300.000, mais en 1908 elle descendait a 6 millions et en 1910 a 2.120.000. Da,ns le premier semestre 1911 on en impol.ta 2351 quintaux. 10) Le p6froze est d'une impol.tanee capitale pour la Russie. En Italie les p6troles des Htats-Unis et de la Russie se font concurrence; mais jusqu'a present le premier a la primaut6 absolue. Depuis 1909, 1'exportation russe en Italie a diminu6 : en 1910 elle a 6t6 de 231.000 quintaux, de la` valeur de 1.056.000 frs : ces chiffl.es comprennent les huiles du naphte, pesantes ou 16geres.
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