- 217 - Or, ce sont pr6cis6ment les matiel.es bl'utes et les produits agricoles que la Russie -pourrait importer en Italie. Et c'est pour cela, que da`ns un pacte comme`rcial entre les deux Puissa,noes, la question des nolis et des prix de transport par chemin de fei. devl.ait etl.e prise en grande consideration. L'Italie vient de passer une p6r'iode de difficult6s assez graves dams ses chemins de fer de 1'Etat, et, soit leur ol.ganisation toujours meilleure, soit le revenu tl.es important, nous permettent d'esp6rer vivement qu'une revision des ta.rifs ne se fera pas attendre longtemps. Cette revision fa,vorisera davantaige le transport des denr6es les plus encombrantes et les plus lourdes, et la premiere place en cela revient indubi. tablement aux denr6es de la Russie. Mais la question des prix est naturellement unie a celle des communications. Jusqu'en 1899, 1'Italie, l'Autriche-Hongrie et la Russie ont trait6 longuement pour obtenir sans d6lai une organisation des trains de marchandise sur les lignes de la Hongrie m6ridionale, mais pour diverses raisons l'initiative n'a eu aucun r6sultat et les tarifs restel.ent 6lev6s et anol.maux. L'unique et radical remede serait la construction d'une ligne de chemin de fer de laquelle ont d6ja parl6 deux Gouvernements et la, presse de deux pa`ys, et qui devrait r6unir les ports de la mer Noire, en passant par la Bulgarie, 1a Serbie, le Novi Bazar et le Mont6n6gro, jusqu'a Antivari, mais chacun sa\it que cette ligne n'est pas seulement une ligne c.,ommerciale mais une ligne politique, et il n'est pas possible de faire des previsions a cet 6gard. On pourl.ait cependant obtenir un grand avantage dams les communications mar.itimes. Le commerce maritime entre la Russie et 1'Italie se fait en grande partie sur des navires non Pusses ; il serait au contraire a d6sirer qu'il y eut une ligne directe entre les diff6rents ports de la, mer Noire et les pol.ts italiens (Genes, Naples, Venise, Bari, Anc6ne, Palerme). 28
RkJQdWJsaXNoZXIy MTUzNDA1OQ==