- 210 - que l'emballage, le terme de livraison,1es habitudes des paiements, etc., de la pa`rt des clients 6trangers; 5° le pen d'importance que de nombreux industriels italiens donnent aux statistiques; 6° ]e manque de repr6sentants et de Maisons de commerce consid6rables. C'est a ces causes que l'on doit a.ttribuer pour la plus grande pal.tie le d6faut de connaissance du march6 russe en Italie. I]t il s'agit 6videmment d'un d6faut que l'on peut corrigel.. Nous croyons que si l'on intensifiait par des moyens convenables l'ceuvre des Consuls, et si 1'on multipliait dams les principaux centres des deux Nations les Chambres de Commerce et les attaches commerciaux, en donnaint la plus grande diffusion-a leurs rapports, on ferait un grand pas en avant pour le plus gI.and avanta,ge de l'Italie et de la Russie. En Italie chaque chef-lieu de province possede une Chambre de Commerce completement ol.ganis6e et qui s'occupe des int6rets du commerce en g6n6ral et qui ne manque pas d'exercer son influence da.ns sa region propre. a Mais i| est evident qu'il faut d'autres institutions, qui s'occupent d'une maniere sp6ciale des int6rets 6conomiques des deux pays et qui dirigent leurs efforts pour rendre leurs relations plus 6troites et plus a'ctives. La Russie, qui compte d6ja deux modeles de ces institutions, la Chambre russo-frangaise et la Chambre I.usso-brita`nnique, dont nous avons d6ja parl6, clans la n6cessit6 absolue de voir son inportation croftl'e en Italie qui est devenue un d6bouche de pl'emiel. ordre poul. ses matiel.es brutes, a profit6 ces dernieres ann6es des excellents rapports politiques et intellectuels des deux Nations pour prco6del. a la constitution d'une Chambre de Commerce russo-italienne. La pl-emiere id6e en est venue a l'un de mos meilleurs diplomates, l'Ambassadeur d'Italie a St-Petersbourg, S. E. Jules Melegal.i. En effet en 1909 il pl.oposa.it an Conseiller de l'Empire, M. A. S. Yermoloff, pl.6sident de la. Chambre de Commerce russo-belge, de s'occuper de l'ins-
RkJQdWJsaXNoZXIy MTUzNDA1OQ==