- 208 - en favorisant (ainsi que nous venons de le remarquer) 1a naissance et le progres des industries de ce pays. Mais il est certain que les deux systemes peu souples, l'italien et le I.usse, ont 6t6 et sont encore la cause principale du lent progres commel.cial des deux pays en relation entre eux. 11 est connu que dams le dernier trait6 de commerce italo-russe de 1907, les disparit6s d'avis ent,re les n6gcoiants italiens et les russes ne furent ni petites ni peu nombreuses. 11 nous semble que le premier pas dams ce champ pour.I.ait etre fait pal. l'Italie. La question des droits de douane sur le bl6 m6rite toujours plus une opportune.revision. Or, il est certain que si notre pays faisait a l'Empire moscovite une concession sur cette matiere et sup les farines et s'il diminuait 1'extreme pi.otectrion accord6e a quelques produits m6tallurgiques, la Russie pourrait a son tour ouvrir les portes avec une plus grande` g6n6rosit6 a mos soies et aux produits de l'agriculture intensive, qu'elle ne peut acqu6rir nulle part a meilleur march6 qu'en Italie, tels que les legumes, 1es oranges et les citrons, les fruits, les fleurs, etc. On doit y penser, car le ti-ait6 sera I.enouvele en 1917. 11. - L'Italie est arriv6e tard sur le champ de 'la rivalit6 6conomique et elle a dti faire de longs et p6nibles sacrifices avant de d6velopper ses industries. Aujourd'hui, elle n'a pas encore donn6 a sa cwztwre et a sa py6pagr¢t4o?a oomowero¢cbz6 la perfection que l'on admire en France, en Suisse, en Allemagne, en Angleterre et aux Etats-LTnis d'Am6I.ique. On peut dil.e que notre commerce avec l'6tranger se r6sumait jusqu'en 1889 en un rapport de doit et avoil. avec la Fra`nce, qui en a.bsorbait 7/10 au moins. Mais ensuite les trait6s de commerce avec les trois Puissances de l'Europe Centrale (Allema,gne, Autriche et Suisse), renouvel6s en 1903,
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