- 206 - Du reste, la poursuite d'une politique d'amiti6 et d'alliance entre l'Italie et la Russie avec un but et des limites nettement tl.aces con. tribuera non seulement a I.endre plus stable la paix en Eul.ope, mais e|1e permettra aussi a, 1'Italie de continuer avec assulaance Sui. le chemin de sa f6conde activit6 et donnera aux deux peuples des avantages da,ns le champ des int6rets 6conomiques. Nous avons d6ja,, clans la premiere partie, donn6 uh coup d'ceil en passant a,u Commel.ce I.usse en g6n6ral et au Commerce italo-russe en particulier. Nous rappellerons seul6ment ici que ce dernier, en 1901 n'6tait que d6 145 millions de francs (128 exportation de la Russie,. 17 exporta`tion de l'Italie), tandis qu'en 1910 il 6tait d6ja de 316 millions (265 et 51 millions respectivement). L'Italie tient donc a present la cinquieme plflce parmi les Etats expoi.tateurs de la Russie et la hu.itieme parmi les Etats 'importateurs en Russie. Mais il est hors de doute que ce commerce n'est pas trop d6velopp6 ; quoiqu'il soit permis d'affirmer que les relations commerciales russoitaliennes sont plus importantes, en r6alit6, que celles donn6es par les statistiques douanieres. Done, les rapports 6conomiques entre l'Italie et la, Russie pourl'aient acqu6rir une plus grande importance qu'ils n'ont aujourd'hui, a,vec de tres grands b6n6fices pour les deux pays. Si cela n'est pas encore arrive, 1a faute en est a des conditions spe. ciales, qui ont faLit surgir des obstacles a la r6alisation d'un etat 6conomique plus pal'fait. Nous cro}7ons pouvoir classer ces obstacles en trois grandes catsgories : douane, manque de culture commerciale, et imperfection des moyens de tra,nspol.t.
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