CHAP. I. LE COMMERCE ENTRE LES DEUX PAYS EN GENEFIAL La Russie nourrit la plus vive s.vmpathie pour l'Italie. Est-ce le contraste entl.e les bl.ouillal.ds du nord et notre beau ciel bleu, est-ce 1'hospitalit6 affectueuse que les Slaves ont toujours trouv6e chez nous, depuis le severe diploma,te jusqu'a 1'humble exile politique, est-ce le cliarme de l'art et de la beaut6 pa,I. lequel tout le monde est subjugu6, est-ce quelque autre cause aussi : toujours est-il que si les v6ritables causes de ce fait ne pal.aissent pas a tous les Italiens sous leur vrai joul. et dens toute leul. importance, cependant tons sentent que ce que nous affirmons est vrai et reel. C'est un vif courant de relations col.diales, qu'on favor.ise de toutes les manieres; un sentiment bien net d'une am.iti6 sincere, que l'on d6sil.e confirmer, un 6change frequent et I.6p6t6 de coul.toisies auxquelles on donne un ton plus intime et plus clair; ce sont des faits qui se renouvelle,nt depuis des ann6es,1 tous dams le meme but et qpri d6cla\rent leur seule origine. Dams ie cha,mp politique, le plus gI.and de ces faits c'est la visite solennelle que S. M. I'Hmpel.eur de Russie a fait r6cemment a, notl`e Souverain a Racconigi ; dens le champ du sentiment, c'est l'ceuvre h6I.o.Ique des marins I.usses dams l'effreyable d6sastl.e de Messine. Aucun trait6 n'unit a la Russie l'Italie, mais il y a un lien sincei.e d'a`miti6 entl.e les cceurs de ces deux peuples et, a un moment donn6, ce lien ne manquel.a pas de donnel. des r6sultats concrets.
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